Les portails de réduction ou les cartes de réduction et l’Urssaf ?

Les portails de réduction ou les cartes de réduction et l’Urssaf ?

Les portails de réduction ou les cartes de réduction et l’Urssaf ?

Les portails de réduction ou les cartes de réduction et l’Urssaf ?

Carte donnant accès à des réductions tarifaires :

Les cartes de réductions tarifaires permettent aux salariés d’entreprises utilisatrices de bénéficier de tarifs préférentiels auprès d’enseignes locales ou nationales qui proposent une large gamme de prestations. Pour que ces avantages bénéficient des exonérations de cotisations accordées par la tolérance ministérielle, il est impératif que les réductions tarifaires soient exclusivement liées à des prestations destinées à favoriser les activités sociales et culturelles des salariés et de leur famille.

Il convient de souligner que ces cartes ne peuvent pas être considérées comme des cadeaux ou des bons d’achat, car leur valeur faciale ne reflète pas la valeur réelle de l’avantage fourni.

Pour que la carte de réduction soit exonérée, il faut que les réductions tarifaires se rattachent à des prestations qui entrent dans les ASC (activités sociales et culturelles) pour le salarié et ses ayant-droits.

Plateforme web de réductions tarifaires :

Si l’offre proposée est globale, c’est-à-dire ne permettant pas d’individualiser les prestations par nature, elle ne pourra pas être considérée comme présentant un caractère social et culturel. L’abonnement sera soumis à cotisations et contributions.

Sur quel budget imputer l’achat de carte de réduction ou sur les plateforme ?

Avec ces cartes ou sur les plateformes de réduction, le personnel muni d’un code personnalisé peut réserver, à des tarifs préférentiels, spectacles, voyages, etc. Ces cartes permettent, par exemple, au salarié de réserver des places de spectacles, des places de cinéma à des tarifs préférentiels. Ces dépenses seraient normalement imputées sur le budget des activités sociales et culturelles si elles étaient faites directement par le CSE. Il n’y a aucune raison que le CSE achète ces cartes avec le budget de fonctionnement du CSE.

Sources Urssaf :

https://www.urssaf.fr/portail/home/employeur/calculer-les-cotisations/les-elements-a-prendre-en-compte/les-prestations-liees-aux-activi/les-prestations-soumises-a-cotis/avantages-divers.html

Financement d’un accès à une plateforme de réductions tarifaires

Si l’offre proposée est globale, c’est-à-dire ne permettant pas d’individualiser les prestations par nature, elle ne pourra pas être considérée comme présentant un caractère social et culturel. L’abonnement sera soumis à cotisations et contributions.

 

Faut-il envoyer chaque PV de réunion CSE à la Dreets ?

Faut-il envoyer chaque PV de réunion CSE à la Dreets ?

Faut-il envoyer chaque PV de réunions CSE à la Dreets ?

Faut-il envoyer chaque PV de réunions CSE à la Dreets ?

Habituellement, le Secrétaire du CSE envoie le procès-verbal des réunions à la Direction et aux salariés. Cependant, pour certaines réunions portant sur des sujets spécifiques, le Secrétaire est tenu de transmettre le PV à la DREETS. Ces sujets incluent :

  • Les plans de sauvegarde de l’emploi ou les licenciements de salariés protégés ;
  • Les bilans sociaux pour les entreprises de plus de 300 salariés ;
  • Les consultations sur la politique sociale de l’entreprise ;
  • Les procédures de redressement ou de liquidation de l’entreprise ;
  • Les ruptures de contrat de travail des salariés protégés, tels que les représentants du personnel, qu’il s’agisse d’une rupture conventionnelle ou d’un licenciement.

Une vérification du respect de la loi ?

Les procès-verbaux (PV) envoyés à la DREETS (anciennement DIRECCTE) portent sur des sujets sensibles qui ont un impact sur la situation économique de l’entreprise. Dans certains cas, l’emploi d’un ou plusieurs salariés peut être en jeu. Les PV doivent permettre à la DREETS de vérifier que l’entreprise respecte bien la loi. Par conséquent, les comptes rendus doivent être rédigés de manière précise, et restituer clairement les débats ayant eu lieu.

Dans le cas d’une procédure impliquant l’inspection du travail via la DREETS, le délai de la transmission à la DREETS du PV est réduit à trois jours, et un jour en cas de redressement ou liquidation.

Une transmission libre à la Dreets !

Selon l’article L 2315-33 du Code du travail, dans les entreprises de 50 salariés et plus, le CSE peut décider que certaines de ses délibérations sont transmises à la DREETS (anciennement DIRECCTE).

Quant à l’Inspecteur du travail, il peut, sur demande et à tout moment, prendre connaissance de l’ensemble des délibérations du CSE, et ce, quelle que soit la taille de l’entreprise (art L 8113-4 du Code du travail). Selon l’article L 2315-22, du Code du travail, il peut également consulter, dans les entreprises de moins de 50 salariés, le registre spécial sur lequel sont consignées les questions des élus du petit CSE et les réponses de l’employeur.

Transmission du PV au service de santé au travail ?

En général, il n’est pas nécessaire d’envoyer le procès-verbal de la réunion du Comité Social et Économique (CSE) au service de santé au travail, sauf si la décision prise lors de la réunion a une incidence sur la santé des salariés de l’entreprise.Le rôle du service de santé au travail est de prévenir les risques professionnels et de protéger la santé des salariés. Il est donc important qu’il soit informé des décisions prises par le CSE qui peuvent avoir une incidence sur la santé des salariés.Cependant, si le procès-verbal ne contient aucune décision relative à la santé et à la sécurité au travail, il n’est pas nécessaire de l’envoyer au service de santé au travail.En résumé, si les décisions prises lors de la réunion du CSE ont une incidence sur la santé et la sécurité au travail, il est recommandé d’envoyer le procès-verbal au service de santé au travail. Dans le cas contraire, cela n’est pas nécessaire.

HappyCSE - Informations CSE

GRATUIT
VOIR